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· AU COMMENCEMENT C’ETAIT LE FEU
Date de création : 20.06.2011
Dernière mise à jour :
12.09.2011
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AU COMMENCEMENT C’ETAIT LE FEU
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On a connu la colonisation, les indépendances, la vague de démocratie, les ajustements structurels, la dévaluation, les APE et la nouvelle mode c’est : protéger les civils des feux des gouvernements. C’est un bon credo pour envahir de nouveau le continent afin de le piller.
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Au commencement c’était le feu. Rappelez-vous en Tunisie le chômeur s’est immolé par le feu, Ben Ali n’a pas survécu aux flammes attisées par l’occident. En Egypte Moubarak n’a pu résister au feu de la colère du peuple. En Libye, le guide a été désorienté par le feu de la liberté qui a pris Bengazi. En côte d’ivoire Gbagbo a été pris dans les flammes de la soif du pouvoir, de l’égocentrisme, de l’ethnocentrisme. En Syrie Bachar se cherche dans les flammes de sa surdité aux aspirations de son peuple.
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Remarquez que toutes ces crises ont pour point de départ un besoin de liberté, de changement, d’amélioration, une nécessité de rééquilibrage de l’économie ou de redistribution égale des biens. Ces besoins agissent comme des braises sous les pieds du peuple surtout, s’il n’y a personne pour prendre en compte ces aspirations hors, le peuple a toujours raison.
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Il faut aussi remarquer que l’occident n’est pas du reste dans l’histoire. Par sa puissance de feu, elle aide ces peuples à accéder à ses aspirations, moyennant du feu (pétrole, gaz etc.). Pour certaines crises, ce n’est que pour le feu qu’on mette le feu. Le feu pour combattre le feu, le feu pour avoir le feu, tous les moyens sont bons. Désormais ils s’érigent en protecteurs des civiles contre les feux des gouvernants pour accéder au sous-sol.
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Vous voici avertis, faites tout pour qu’il n’y ait pas de feu sinon les donneurs universels de leçons métrons le feu pour protéger vos civils et s’emparer de vos ressources.
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Qu’en est-il du Mali, à vous de voir !
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On le sait, les meilleurs régimes ne sont pas les forts mais ceux plus capables d’évoluer et de s’adapter aux aspirations des peuples. Que les régimes se munissent d’extincteurs d’écoute, de compréhension et de mise en œuvre des aspirations populaires sinon, qui règne par le feu périra dans les entrailles de l’enfer.
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Abdourahamane Mohamed MAIGA, sur abbopinionlibre.centerblog.net
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